La suspension de quatre matchs (dont un par révocation du sursis) de Zlatan Ibrahimovic fait couler beaucoup d’encre. Car c’était prévisible, la décision de la commission de discipline ne fait pas l’unanimité. Certains approuvent la sanction, d’autres la trouvent sévère. Et puis il y a ceux comme Daniel Riolo qui l’acceptent mais qui attendent de voir si la LFP gardera le même cap.
« Est-ce qu'il va y avoir une jurisprudence "Ibra" ? Parce qu'à partir de là, et ça je trouve que c'est très important, les dirigeants parisiens vont enregistrer cette décision. Ils vont dire : "Ok, Ibrahimovic a insulté un arbitre, il a eu des mots très forts. Mais, maintenant, moi, dirigeant du PSG, je ne laisse plus rien passer. Et, quand je vais lire des présidents qui, par le biais de tweets ou dans des interviews, vont remettre en cause les arbitres et vont les critiquer, je veux des sanctions ! Quand je vais voir un président, comme Jean-Michel Aulas, ne pas serrer la main d'un arbitre, au moment d'une finale de Coupe de la Ligue, ce qui est également un geste fort, je veux des sanctions ! Quand je vais entendre un entraîneur en conférence de presse ou au bord du terrain insulter en permanence le quatrième arbitre, je veux des sanctions !" Le problème, c'est que l'on a ouvert la boîte de Pandore maintenant. (...) Si ça peut tout purifier, tant mieux, mais j'attends de voir », a commenté le consultant de RMC, qui se demande si seuls les joueurs et les matchs médiatisés auront droit à ce traitement.
En revanche, Riolo n’est pas du tout d’accord avec les deux matchs de suspension infligés à Dimitri Payet : « Il faut quand même souligner que dans le même temps, on a jugé Dimitri Payet, qui s'est juste énervé dans le couloir. Les arbitres n'étaient pas là, on lui a foutu deux matchs. Une décision complètement hallucinante, a-t-il estimé. Un mec qui s'énerve dans le couloir, c'est deux matchs maintenant. Tout ce qui peut en découler... Je suis très très circonspect et perplexe par rapport à toute cette situation. »