C’est la mesure phare du gouvernement français par rapport au football cette saison. Les arbitres ont pour mission d’arrêter les matchs, brièvement puis possiblement définitivement, en cas de chants, actes ou banderoles discriminatoires dans les stades. L’application de cette mesure sème toutefois le doute en ce mois d’août, comme le démontre l’interruption du match entre Nice et Marseille ce mercredi soir. Clément Turpin a renvoyé tout le monde au vestiaire pendant 10 minutes après des chants contre la LFP « La Ligue, la Ligue, on t’encule », et des banderoles qui jouaient sur les mots : « des stades plus gays », « on aime la pédale » (en rapport avec le nouveau propriétaire du club, qui possède une équipe cycliste). Des décisions forcément pas faciles à prendre par l’arbitre, qui a été félicité en plein match par Marlène Schiappa.
« Bravo à l’arbitre Clément Turpin dont on connaît l’engagement pour le respect dans le foot d’avoir interrompu le match #OGCNOM alors que malgré plusieurs demandes de retrait une banderole homophobe salit les tribunes. Le foot est une question de passion pas de haine ! », a lancé la secrétaire d’état chargée de la lutte contre les discriminations. Bien évidemment, les réponses ont été gratinées, de nombreux intervenants estimant que les banderoles n’avaient rien d’homophobes, et que cela relevait surtout de la démagogie de taper une nouvelle fois sur le football pour pas cher. D’autres ont demandé à Marlène Schiappa si, pour marquer un grand coup dans la lutte contre l’homophobie, la France allait aussi interrompre ses relations commerciales avec des pays ouvertement homophobes…
Bravo à l’arbitre #ClémentTurpin dont on connaît l’engagement pour le respect dans le foot d’avoir interrompu le match #OGCNOM #NiceOM alors que malgré plusieurs demandes de retrait une banderole homophobe salit les tribunes.
— 🇫🇷 MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) 28 août 2019
Le #foot est une question de passion pas de haine ! ⚽️