Pilier indéboulonnable de l’OM version Didier Deschamps, Gabriel Heinze n’est pas un joueur comme les autres. De par sa carrière, l’Argentine en impose au sein du vestiaire de l’Olympique de Marseille et Heinze n’hésite jamais à secouer les puces de ses coéquipiers quand le besoin s’en fait sentir. Joueur de la vieille école, il ne se satisfait pas de résultats mitigés, pour lui, seule la victoire est belle, la défaite lui donne la rage comme l’explique Luis Fernandez, qui l’a connu au PSG, dans l’Equipe.
« C’est un vrai caractériel. Un pur compétiteur. Il est râleur mais ce n’est pas grave. Gaby a un fond exceptionnel, je me retrouvais en lui. C’est un emmerdeur de première mais il sait faire la part des choses sur le terrain. Et sur dix matches, il t’en fait neuf de bon ! Pour un coéquipier, il est exceptionnel, il est d’une droiture rare. Rien ne le perturbe et il vit la défaite comme une maladie. Pour moi, il n’a pas 16 mais 18 sur 20 (...) Ce mec, c’est la grande classe ! Imaginez quand vous avez un type comme Gaby dans une équipe et un entraîneur comme Deschamps, c’est vraiment un luxe », reconnaît l’ancien entraîneur du Paris Saint-Germain.
