Le défenseur argentin, passé par le PSG, Manchester United ou le Real Madrid, n’a eu aucun problème d’adaptation au sein d’une défense centrale marseillaise où il est déjà indispensable.
En arrivant à Marseille, Didier Deschamps a tenté le pari osé de renouveler complètement une charnière centrale qui n’avait jamais donné une totale satisfaction à Erik Gerets par le passé. En ce début de saison, la réussite de la paire Diawara-Heinze est la première grande réussite de « DD ». Avec un globe-trotter comme Gabriel Heinze à la barre, les choses n’ont pas mis bien longtemps à se mettre en place, comme l’explique l’Argentin. « C’est le football. Ce n’est pas compliqué. Il reste le même en Espagne, en Angleterre ou en France, c’est seulement le rythme qui change. Je connaissais déjà le championnat de France et je savais qu’il n’y aurait aucun problème. Il me manquait juste un peu de rythme lors des deux premiers matches mais j’avais déjà fait toute la préparation avec le Real Madrid. Et surtout, tous mes coéquipiers ont tout fait pour que je m’adapte au mieux. Merci à eux d’avoir fait le maximum et de m’avoir aidé, même en match, quand je manquais un peu de rythme », a expliqué celui qui a enchainé les matchs avec Souleymane Diawara à ses côtés, et même si les caractéristiques premières des deux joueurs ne semblaient pas forcément complémentaires, l’association fait déjà des étincelles.
« C’est un très, très grand joueur et il est reconnu en France depuis déjà plusieurs années. Il est champion en titre avec Bordeaux ce qui veut déjà dire qu’il a de grandes qualités. Il est venu à Marseille pour gagner encore des trophées. Il a une grande qualité sur le plan physique, il écoute beaucoup et veut toujours progresser. Je me sens bien avec Souley. Nous avons tous deux des caractères forts, on joue chaque ballon comme si c’était le dernier », a rappelé l’international argentin, qui, à la manière de son compatriote Renato Civelli par le passé, affiche une volonté de tous les instants qui laisse parfois perplexe.
« Je suppose que, dès petit, nous avons envie de tout manger et les défenseurs ont souvent ce caractère fort en Argentine. On a ça dans le sang même si je ne peux pas vraiment donner d’explications. Il y a une tradition de ce type de joueurs dans mon pays de Passarella à Ruggeri jusqu’à Ayala. Ils étaient tous des défenseurs de caractère et c’est désormais à nous de perpétuer cet état d’esprit des Argentins », a expliqué Gabriel Heinze, plus que jamais fidèle à cette réputation. Pour le plus grand bonheur de l’OM.
