Ils ne croiseront probablement plus très souvent, mais pendant cinq années, André Ayew et André-Pierre Gignac ont été coéquipiers et même les fers de lance de l’Olympique de Marseille.
Même si, entre ces deux cadres très attachés à la ville et au club, rien ou presque ne l’a laissé penser, la haine était intense entre les frères Ayew et APG10. C’est France Football qui le révèle ce mercredi, à travers notamment une anecdote qui montre que, les chemins se séparant, les langues se délient. Invité à un tournoi de quartier dans la cité phocéenne, l’avant-centre de l’OM en a profité pour glisser quelques confidences et ne s’est pas gêné pour le faire savoir à voix haute lorsqu’il a été question de l’émotion ressentie par André Ayew lors de son dernier match.
Les frères Ayew traités de pleureuses
« Un enc..., qu'il se casse ! Avec son frère, de toute façon, ce n'étaient que des pleureuses », a livré André-Pierre Gignac, qui en avait visiblement beaucoup sur le cœur, même s’il est vrai que Jordan Ayew n’était pas le plus apprécié des coéquipiers lorsqu’il évoluait à Marseille. L’occasion de tirer un coup de chapeau aux récents entraineurs de l’OM d’avoir réussi à tirer le meilleur de deux joueurs qui, visiblement, ne peuvent plus se supporter depuis longtemps.