L’attaquant désormais à Marseille est revenu une première fois sur ses années toulousaines, où il aura tout connu.
Arrivé comme l’attaquant prometteur du championnat de France après s’être révélé à Lorient, André-Pierre Gignac a d’abord connu de grosses difficultés à Toulouse, luttant pour le maintien dans une équipe où il n’était que remplaçant. Mais progressivement, pour son bien et surtout pour celui de son club, il a su se faire sa place. Au moment de rejoindre l’OM, il revient sur ces années-là avec une réelle émotion, soulignant surtout le soutien de ses dirigeants quand les choses n’allaient pas si bien.
« Le pire, c'est la première saison, quand il a fallu qu'on se batte pour le maintien jusqu'au bout, puisqu'on ne l'a obtenu qu'à la dernière journée. Les derniers mois ont été particulièrement difficiles. Le meilleur, c'est la deuxième saison. La plus belle, sur un plan collectif et individuel. Le groupe était fantastique, il y avait une véritable osmose, on a fini à la quatrième place, j'ai fini meilleur buteur du championnat. Ah, oui, il y a eu aussi l'équipe de France, en plus. Mais c'est ce qui m'est arrivé avec le TFC qui m'a le plus marqué. C'est simple. À la fin de la première saison, quand je devais partir à Lens, Olivier Sadran m'a dit qu'il n'était pas d'accord, qu'il croyait en moi et qu'il ne me vendrait pas. Et le coach, Alain Casanova, a su me remettre dedans. Il m'a dit les bonnes paroles, il m'a poussé, il a été fantastique. Il m'a changé à tel point que j'en suis devenu international ! Je pense que je lui ai rendu sa confiance, et c'est le plus important dans la relation entre un entraîneur et un joueur », a rappelé dans la Dépêche un André-Pierre Gignac, qui a également rendu service à son ancien club en lui apportant une coquette somme avec ce transfert à Marseille, même si le TFC va désormais devoir construire tout seul son après-Gignac. Pour l’instant, tout se passe bien à ce niveau-là.