L'entraîneur de l'OM a reconnu mercredi que le poste sélectionneur belge était intéressant. Mais il n'a pas dit si c'était pour cette fois.
Et si Erik Gerets n'avait pas prolongé son contrat avec l'Olympique de Marseille parce qu'il savait que le sélectionneur belge était sur un siège éjectable ?
Il y a quelques jours, la question eut été saugrenue, mais depuis mardi les choses ne sont plus aussi simples que cela. En remerciant René Vandereycken, la fédération belge a évidemment ouvert la porte à de nombreuses rumeurs, dont celle du recrutement d'Erik Gerets. Mercredi, à la veille du match à Donetsk, l'entraîneur belge de l'OM a évidemment été questionné sur ce sujet qui passionne Marseille...et la Belgique.
« Au début, je n’étais pas au courant du limogeage de René Vandereycken. Mais, j’ai reçu 35 messages en provenance de Belgique sur mon portable hier soir, alors je me suis douté qu’il se passait quelque chose. J’ai toujours dit que ce serait un honneur pour moi d’être, un jour, le sélectionneur de mon pays. Je n’ai pas changé d’avis là-dessus. Il faudra juste trouver le moment idéal où cela arrangera tout le monde. Mais je ne veux pas en parler davantage, car jeudi ce n’est pas la Belgique mais l’OM qui joue », a confié le technicien olympien, qui a précisé qu’en aucun cas il n’avait l’intention de cumuler ses fonctions à Marseille et un poste de sélectionneur national si cela lui était proposé.
Voila des propos qui vont donner des sueurs froides aux supporters marseillais tombés sous le charme d’Erik Gerets.
