Gerets en avait rêvé

Gerets en avait rêvé

Photo Icon Sport

Pour son entraineur, l’OM a disputé le match parfait ce dimanche au Parc des Princes.

Dans l’esprit d’Erik Gerets, cette victoire chez le dauphin de Lyon ne change pas véritablement la donne en Ligue 1. Lyon, de par son expérience, son effectif et son talent, est encore au-dessus des autres. Mais la forme du moment peut tout changer. « Lyon sera encore premier demain. Ils ont encore les meilleurs atouts. Cela m'inquiète de prendre le rôle du dauphin parce qu'on a raté quelques occasions quand on l'a été cette saison. Je suis content de partir en Hollande parce que demain, ce sera l'euphorie à Marseille », a même souligné Erik Gerets, toujours aussi habile pour essayer d’évacuer toute démobilisation chez ses joueurs. Malgré cette volonté de calmer le jeu, l’entraineur belge de l’OM a reconnu que ce succès sur le terrain du PSG - dans « le plus beau stade de France »– pourrait changer la fin du championnat. « La constance fera la différence. Il faut garder ce niveau sur six ou sept matches. Peut-être que cette victoire amènera un plus, peut-être pas des ailes mais un peu plus de confiance », a souligné Erik Gerets, désireux de tirer un coup de chapeau à son groupe, impeccable pendant 90 minutes face au PSG.


« Parfois tu rêves que ton équipe fait un match avec de l'intelligence de jeu, du caractère et qu'elle marque des ‘goals’. Ce soir, je ne peux pas être mécontent », a avoué le technicien olympien, qui a également reconnu avoir drôlement souffert au moment de l’égalisation parisienne en fin de première période. « On a eu trente bonnes minutes puis on a commencé à perdre des ballons et on les a remis dans le match alors qu'on avait le sentiment qu'on était bien sur le terrain, qu'on leur faisait mal sur les côtés. Giuly était drôlement emmerdant à côté de Hoarau puis il y a eu le carton rouge mais sur l'ensemble du match, on mérite les trois points », a rappelé l’homme qui a une nouvelle fois tenté un pari osé en mettant Ben Arfa sur le banc, remplacé avec succès par Zenden, décisif sur les deux premiers buts. Une réussite qui fera certainement encore grimper la côte de l’entraineur belge, désormais conscient de la prédominance de ce « clasico » dans le cœur des supporters marseillais. « Au match aller, je ne connaissais pas l'importance de ce match pour l'OM, les supporteurs. Je l'ai mieux senti ce coup-ci. Il y avait 3.000 policiers autour de notre hôtel », s’en est amusé le Belge.