L’ancien entraineur marseillais a reconnu à demi-mots regretter son départ un peu précipité de l’OM. Il va s’envoler vers l’Arabie Saoudite le cœur gros.
Futur entraineur en Arabie Saoudite, Erik Gerets a fait savoir dans un entretien à Het Laatste Nieuws qu’il avait longtemps hésité avant de signer pour Al-Hilal. L’ancien coach de l’OM reconnait avec le recul qu’il a peut-être accepté trop vite l’alléchante proposition financière venant du Golfe. « Bien sûr que j'ai hésité avant de m'engager et je me suis dis que j'aurais peut-être mieux fait d'attendre. Mais j'avais donné ma parole au président d'Al-Hilal, et pour moi, ça équivaut à une signature. On m’avait déjà proposé un tel poste il y a deux ans et j’avais dit non. Je me suis dit qu’on ne me le proposerait peut-être pas une troisième fois. J’y gagne beaucoup, c’est vrai, mais pas autant que la presse le prétend », a assuré le Diable Rouge au quotidien néerlandais, réfutant le salaire qui lui était prêté de 250.000 euros mensuels.
Le Belge, qui prendra la suite de Georges Leekens, découvrira prochainement l’Arabie Saoudite, et espère ne pas suivre la même voix que son compatriote. « Ce sera une aventure nouvelle pour moi, qui, je l'espère, durera plus longtemps que celle de Georges Leekens. Je n'y ai pas encore été. La semaine prochaine, je me rendrai sur place 3 jours », a expliqué le Belge, qui s’est estimé encore loin de pouvoir prétendre à une place au poste de sélectionneur des Diables Rouges. « Je ne suis pas prêt pour ça maintenant. Ca fait trop longtemps que je ne suis plus en Belgique. Un sélectionneur doit connaitre parfaitement la compétition nationale », a rappelé le Lion de Rekem, qui semble de plus en plus se demander ce qu’il est bien parti faire en Arabie Saoudite.
