Pour ses débuts à l’Olympique de Marseille, Gennaro Gattuso fait l’unanimité dans son groupe. L’entraîneur italien n’a pas encore eu le temps de mettre ses idées en place. Mais la mentalité instaurée fait déjà la différence.
Il aura fallu attendre trois matchs pour voir Gennaro Gattuso gagner avec l’Olympique de Marseille. Contre Le Havre (3-0) dimanche, les Marseillais ont confirmé la bonne impression laissée depuis la nomination de leur nouvel entraîneur. L’Italien n’a évidemment pas eu le temps de mettre ses idées en place sur le terrain. Mais le journaliste Florent Germain constate un gros changement de mentalité.
😍 La joie de Gennaro Gattuso avec ses joueurs au coup de sifflet final ! #OMHAC pic.twitter.com/Do6LiUFTqV
— Prime Video Sport France (@PVSportFR) October 8, 2023
« Ce qui me frappe le plus de manière positive, c’est qu'il a quand même inculqué un certain état d’esprit, je trouve qu’il y a plus de vie dans le vestiaire en ce moment qu’il y a quelques semaines, a comparé le correspondant de RMC sur BFM Provence. Il fallait valider cela par une victoire car les Marseillais étaient tout de même 13es avant le match. Je suis très touché par certaines images de cohésion, Gattuso est très tactile, il réunit ses troupes et a un petit discours pour les remercier d’avoir tout donné. »
« Je vois des sourires, et ce n’était pas gagné de retrouver cela en si peu de temps, après seulement 12 jours, s’est étonné le spécialiste de l’OM. Booster et réveiller le vestiaire, c’est vraiment pas mal. Je ne pense pas que Gattuso ait eu le temps de mettre tout de suite sa patte, technique ou tactique. En revanche, je sens les joueurs plus libérés. Beaucoup confiaient qu’ils avaient du mal à assimiler le système de Marcelino. L’Italien l’a bien confirmé en disant : il y a un an c’était marquage individuel avec Tudor, là deux lignes de quatre. »
Gattuso a soigné l'OM
« Il a trouvé un vestiaire un peu traumatisé. Je suis surpris par sa capacité à avoir bien analysé la situation en deux semaines, bien aidé par Pablo Longoria. Ils ont dû énormément parler du contexte et de l’effectif. Il a les mots justes, il est très actif à l’entraînement, sifflet autour du cou, il a toujours un ballon à la main et un adjoint qui est chargé de lui donner quand il relance le jeu. On entend sa voix, ça résonne. Il parle en français, en anglais, en italien et surtout en espagnol. Il est très fédérateur au quotidien durant les séances », a décrit Florent Germain, apparemment confiant pour la suite de la saison.