Nouvel entraineur de l'OM, Jean-Louis Gasset n'a connu que la victoire à l'OM depuis son arrivée. Ce n'était pourtant pas gagné à bien des égards.
L’état de grâce de l’entraîneur, cela n’existe pas à Marseille. Dès son arrivée, Igor Tudor avait essuyé insultes et sifflets, sa démission étant même demandée lors du dernier match de préparation de la saison 2022-2023. Le Croate avait finalement rempli sa mission avec succès, mais avait aussi confié au moment de son départ en fin de saison que cet épisode l’avait marqué, et avait fragilisé sa vision sur le long terme pour sa collaboration avec l’OM. Même sentiment chez Marcelino, qui n’a pas résisté à la première colère des supporters, tandis que Gennaro Gattuso a fait illusions quelques semaines avant de prendre la porte. Autant dire que Jean-Louis Gasset n’arrivait pas en terrain conquis, d’autant que les moqueries sur son âge ont commencé dès la signature de son contrat.
Jean-Louis Biden, il n'a pas aimé
Se confiant dans Le Parisien, son adjoint Ghislain Printant avoue que cette situation ne lui a pas fait plaisir, mais que l’ancien adjoint de l’équipe de France s’était justement servi de son expérience pour digérer ce contre-courant. La comparaison avec Joe Biden a forcément fait réagir, mais avec philosophie. « Il a été touché par les railleries, mais ne l’a pas montré, et il a assez de bouteille pour passer outre », a livré Printant, qui souligne tout de même que Gasset a été surpris d’être contacté par l’OM aussi rapidement après son échec de la CAN avec la Côte d’Ivoire, qu’il a quitté après deux premiers matchs catastrophiques.
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— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) March 14, 2024
Nos 𝗢𝗹𝘆𝗺𝗽𝗶𝗲𝗻𝘀 se déplacent sur le terrain du Villarreal CF pour l’𝐚𝐜𝐭𝐞 𝐈𝐈 de ces 8èmes de finale d’@europaleague ! 🔥
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Ce retour express l’a donc étonné, mais pas autant que l’état du vestiaire marseillais à son arrivée. C’est une nouvelle fois Ghislain Printant qui évoque la situation compliquée au sein du club au moment de la prise de fonctions de la nouvelle équipe. « On a découvert un groupe marqué, au moral dans les chaussettes, des joueurs en perte de confiance. Notre première mission a été d’apporter sérénité, calme et jovialité », a livré le technicien du staff marseillais, qui a rapidement décidé de s’appuyer sur des cadres comme Gigot, Aubameyang et Veretout pour essayer de relancer la machine. Avec succès puisque cette série de cinq victoires pour débuter est du jamais-vu à Marseille depuis 1962. Pas mal pour un papy.