Si ce Clasico est sans doute le tournant de la saison de l’OM, il n’a pas vraiment la même importance pour le PSG qui doit composer avec un calendrier infernal en ce mois d’avril. C’est pourquoi Pierre Ménès estime que les Marseillais partent avec un avantage non négligeable.
« La question est de savoir si l’OM a les moyens de battre le PSG. La réponse est oui. Le Marseille de Bielsa a la fougue et les qualités offensives pour faire chuter une équipe qui lui est supérieure à armes égales. Mais elles ne le sont pas vraiment. Marseille n’a plus que le championnat à jouer. Ce match, qui arrive à la sortie de deux matchs internationaux, l’OM le prépare et sait, qu’après, il aura une semaine pour récupérer avant la rencontre suivante », a rappelé le consultant dans sa chronique pour Direct Matin.
« Le PSG ne peut raisonner ainsi. Ce "Clasico" n’est que le départ d’un calendrier invraisemblable. Les hommes de Blanc vont jouer une demi-finale de Coupe de France, une finale de Coupe de la Ligue, les deux quarts de finale de la Ligue des champions contre le Barça en six jours, plus trois autres matchs de L1, a-t-il énuméré. Quelque part, le PSG est pénalisé d’avoir joué sur tous les tableaux avec professionnalisme, ce qui est pour le moins injuste. De tout cela, les Marseillais s’en fichent. Pour eux, et encore plus que d’habitude, c’est le match de l’année. L’attaque olympienne aura-t-elle le talent pour déséquilibrer la redoutable défense parisienne, lorsque celle-ci est au complet ? C’est l’enjeu de ce choc. »