Insulté par des supporters jeudi à Guimaraes, Patrice Evra a réagi de la pire des manières. Le latéral gauche de l’Olympique de Marseille a pété les plombs et donné un coup de pied à l’un de ses détracteurs en bas de la tribune.
Une agression de footballeur, cela rappelle forcément le geste d’Eric Cantona, mais met aussi en avant la violence des footballeurs, à l'image de la récente affaire Nicolas Douchez. Le gardien du Racing Club de Lens a été arrêté la semaine dernière pour violences en état d’ivresse sur une femme. Du coup, Pascal Praud a tenté de comprendre pourquoi certains joueurs pouvaient perdre leur sang-froid et se montrer aussi violents.
« Le cocktail gloire, argent, réussite est un mélange de nitroglycérine. Il faut être en béton armé pour résister aux sirènes du succès ou aux pièges de la notoriété. La vie est si facile qu’on peut se croire invincible, intouchable ou irrésistible, a expliqué le journaliste sur son blog Yahoo Sport. (...) A une semaine d’intervalle, deux joueurs professionnels ont fait la Une de la rubrique faits divers sans que ces deux affaires n’aient un lieu entre elles. »
Le devoir du footballeur
« Nicolas Douchez est poursuivi pour violences. Patrice Evra a joué du coup de pied avec un pseudo-supporter. Hasard ou coïncidence. Le métier de footballeur a des avantages. Il a aussi quelques devoirs ou exigences, a-t-il rappelé. Ce serait bien que Patrice Evra et quelques autres comprennent que l’image qu’ils renvoient contamine le football dans son ensemble. » En effet, la réputation des footballeurs, elle aussi, en prend un coup...