Certains lui prêtent un très gros pouvoir à l’Olympique de Marseille au point que cela puisse agacer Didier Deschamps. Mais José Anigo a totalement repoussé l’idée de reprendre un jour le poste qu’il avait occupé en remplacement d’Alain Perrin, limogé de l’OM en 2004. Anigo avait mené Marseille en finale de la Coupe de l’UEFA, mais avait démissionné en novembre de la même année après une double défaite face au PSG. Inutile donc de lui offrir les commandes de l’OM, même si le directeur sportif phocéen ne dirait pas non à une sélection nationale.
« Entraîner de nouveau ? En tout cas pas à Marseille. Je m'y suis essayé ici, je sais les contraintes que ça engendre. Je pense qu’aujourd’hui on a un bon entraîneur, et que dans mon rôle de directeur sportif je m'épanouis pleinement (...) Mon rêve serait certainement, un jour, d'entraîner une équipe nationale, quelle qu’elle soit, pour toucher une compétition de très haut niveau. Soit un pays africain, ou une sélection peu cotée, pour pouvoir essayer de réaliser un véritable exploit, comme le Ghana à la dernière Coupe du Monde », a confié José Anigo, qui il y a deux ans avait annoncé son départ de l’OM dans la foulée de Pape Diouf, avant finalement de faire marche arrière.
