De l’extérieur comme au sein même du club, il est difficile de savoir qui est à l’origine des mises à l’écart de certains joueurs à l’OM. A tel point que les anciens « lofteurs » Amalfitano et Kadir ont arrêté de demander des explications étant donné que Marcelo Bielsa et Vincent Labrune se renvoient la balle. Et il ne faudra pas non plus compter sur Romain Alessandrini, lequel n’a pas voulu se mouiller de peur d’être embarqué dans cette histoire : « C'est leur problème, ça les regarde. (…) Je me concentre sur moi et ce que j'ai à faire avec cette équipe », a réagi l’ancien Rennais plus solitaire que solidaire. Tout le contraire de Jérémy Morel, visiblement affecté par le traitement infligé à Benoît Cheyrou, à la fois écarté par Vincent Labrune mais réintégré par Bielsa.
« Benoît est quelqu’un de très professionnel, peut-être le plus d’entre nous, a affirmé l’ancien Lorientais dans La Provence. Si ça lui arrive à lui, ça peut arriver à tout le monde... Pour moi, ce n’est pas forcément cohérent. Je trouve dommage de se passer de quelqu’un comme ça, qui est au club depuis sept ans, même si on compte le faire jouer peu. Dans un vestiaire, des personnes comme lui sont hyper importantes. Mais ce n’est pas nous qui décidons, on n’a pas tous les éléments en main pour pouvoir vraiment se faire une idée. » Pour contredire une fois de plus son président, Bielsa a d’ailleurs convoqué Cheyrou pour le match amical de l’OM contre Arles Avignon ce vendredi.