Pape Diouf est en opposition affirmée avec le conseil de surveillance de l'OM, mais le président risque cette fois gros.
Après l’épisode du départ d’Erik Gerets, dont on ne sait plus qui de Robert Lo uis-Dreyfus ou Pape Diouf porte finalement le responsabilité, le président de l’Olympique de Marseille a lancé mercredi un vrai défi au conseil de surveillance du club. Séchant l’importante réunion prévue ce jour-là, Pape Diouf a surtout décidé de s’attaquer frontalement à Vincent Labrune, l’éminence grise de RLD aussi discret qu’influent. Pour justifier cette absence à une réunion stratégique, le président de l’OM a donné une raison très simple à l’AFP. « Le conseil devait avoir lieu mercredi dernier et a été ajourné sans aucune explication. Je n’ai appris que lundi que le conseil était fixé à mercredi. Or nous avions décidé dès dimanche d'organiser une cérémonie ce mercredi à la Commanderie en l'honneur de notre équipe des 16 ans Nationaux sacrée championne de France samedi (...) Je me demande s’il n'y pas eu d'arrière-pensées dans cette forme de programmation et déprogrammation », a expliqué Pape Diouf qui était effectivement à Marseille au moment où avait lieu cette réunion à Paris.
Constatant l’absence, apprise visiblement de façon indirecte, le conseil de surveillance de l’Olympique de Marseille a haussé le ton et demandé clairement à Robert Louis-Dreyfus d’entrer dans la danse afin qu’il décide de la marche à suivre en raison de« ces absences et ces dysfonctionnements majeurs. » La farouche rivalité qu’il existe entre Pape Diouf et Vincent Labrune est désormais connue de tous, mais à ce petit jeu certains affirment que le président de l’Olympique de Marseille pourrait perdre gros et vite. Du côté de RLD, l’épisode Gerets a du mal à passer, même si Didier Deschamps fait l’unanimité, et l'heure de rendre des comptes pourrait arriver. Mais comme à Marseille on ne fait jamais les choses comme ailleurs, et qu'on le revendique, le soufflé pourrait retomber aussi vite qu'il est monté.