Outre l'apparition remarquée de la VAR, ce Mondial marque un deuxième tournant sur le plan règlementaire, puisqu'à compter des huitièmes de finale les sélectionneurs peuvent procéder à un quatrième changement lors de l'éventuelle prolongation. Ce changement peut notamment permettre de changer de gardien de but si l'exercice des tirs au but se profile. Et du côté de l'équipe de France, cela pourrait clairement se produire, Hugo Lloris n'étant pas un spécialiste du genre que ce soit chez les Bleus ou avec Tottenham. Et c'est Alphonse Aréola, pourtant numéro 3 qui pourrait en profiter.
L'Equipe rappelle en effet que le gardien de but du PSG a des antécédents plus prometteurs que ses deux coéquipiers sur les tirs au but. « Hugo Lloris, ces dernières années, a fait preuve d’inefficacité dans l’exercice des penalties. Le capitaine des Bleus, vainqueur du tournoi du Toulon en 2006 en repoussant un tir au but, affiche un bilan de deux penalties arrêtés sur quinze concédés en équipe de France A. Suffisant pour relancer l’hypothèse d’un remplacement peu avant la 120e minute ? La question se pose vraiment. Steve Mandanda ne dispose pas de références récentes exceptionnelles dans cet exercice. En revanche, Alphonse Areola, héros de la finale du Championnat du monde des moins de 20 ans en 2013 (deux premiers tirs au but repoussés), s’est signalé. Notamment en repoussant la tentative de Cabella face à Saint-Étienne cette saison ou en étant imperméable face à Ludogorets en C1 », précise le quotidien sportif. Didier Deschamps sait évidemment tout cela, mais le sélectionneur national connaît aussi l'impact psychologique que pourrait avoir un tel choix. Le mieux est de gagner pendant le temps réglementaire...