Critiqué pour ses décisions et sa probable réélection en tant que président de la LFP, Vincent Labrune n’est pas non plus épargné par José Anigo. L’ancien directeur sportif de l’Olympique de Marseille garde de mauvais souvenirs de leur collaboration dans la cité phocéenne.
Dans le monde du football français, Vincent Labrune est loin d’être l’acteur le plus populaire. Au contraire, le président de la Ligue de Football Professionnel fait l’objet de nombreuses critiques. Beaucoup lui reprochent sa gestion sur différents cas, notamment pendant la crise des droits TV, ou encore les manigances avant les prochaines élections présidentielles de l’instance.
LFP : Labrune pire président de l'histoire, Riolo s'acharne https://t.co/n586K5JlTG
— Foot01.com (@Foot01_com) September 4, 2024
C’est dans ce contexte que José Anigo a choisi d’en rajouter une couche sur celui qui était son supérieur à l’Olympique de Marseille. L’ancien directeur sportif du club phocéen a en effet dénoncé l’hypocrisie de Vincent Labrune dans un entretien accordé au magazine So Foot. « Son fils est né le même jour que moi, donc il me disait qu’on était liés ad vitam aeternam, que j’étais l’ADN du club, etc., a raconté le natif de Marseille au sujet de son ancien président. Bon, le jour de mon licenciement, j’ai simplement reçu un papier signé de sa part, et j’ai plus jamais eu de nouvelles. »
Anigo se lâche sur Labrune
Avant leur séparation, José Anigo, longtemps en froid avec l’ex-entraîneur marseillais Didier Deschamps, avait déjà de quoi se plaindre de l’Orléanais selon lui coupable de ne pas avoir apaisé les tensions. « Il en a été incapable, a-t-il regretté. Tout simplement parce qu’il n’en avait pas la carrure. Il aurait suffi de nous mettre face à face pour en parler, mais il disait quelque chose au premier puis quelque chose d’autre au deuxième. Vincent, c’est quelqu’un qui ne se met jamais au feu. C’était pareil au moment de l’affaire des transferts douteux, pour laquelle on a tous été mis en examen, sauf lui. » Il n'empêche que Vincent Labrune reste soutenu par plusieurs présidents de clubs français.