Le patron de l'Olympique de Marseille est conscient que le titre n'est pas joué, mais Pape Diouf affiche une certaine confiance.
Le président de l’Olympique de Marseille a confié lundi sur la chaîne de télé du club qu’il était surtout satisfait de voir que le changement radical intervenu dans le club depuis plusieurs saisons portait ses fruits avec cette position en tête de la Ligue 1.
« Une place de leader aujourd’hui n’amène pas à déjà faire un bilan. Ce n’est ni le lieu, ni le moment. La saison est loin d’être terminée. D’une journée à l’autre, les positions peuvent encore évoluer. L’OM est devenu un club qui essaie de se gérer le plus sérieusement du monde avec à sa tête, des dirigeants responsables, avec aussi, la bonne fortune d’avoir un entraîneur de qualité qui, si je peux me permettre, est la pièce rapportée, mais qui est la pièce de compétence, de sérieux et d’une science d’un métier. C’est peut-être ce que les gens saluent aujourd’hui (...) Erik avait dit que si l’on gagnait nos neuf derniers matches, on serait champions de France. Nous sommes dans cette configuration. Mais c’est aussi la configuration de nos deux principaux rivaux. Nous sommes dans une situation où l’on peut considérer que les choses ne sont pas encore jouées, mais restent absolument jouables », a précisé Pape Diouf, qui connaît depuis trop longtemps les choses du football pour croire que tout est fait.
Mais le président de l’Olympique de Marseille a constaté que son club faisait de nouveau un peu peur, ce qui n’était plus le cas depuis longtemps. Et ce changement peut peser lourd au final. « L’OM est en train d’inspirer une sorte de crainte ou, pour le moins, de respect à ses adversaires. Ce n’est pas rien. Après, c’est à nous de ne pas tomber dans l’euphorie ambiante. Les choses ne se gagneront véritablement qu’en jouant totalement avec toute notre détermination et toute notre concentration (...) Les joueurs sont tous pénétrés de cette réalité, que de grandes choses peuvent être jouées d’ici à la fin de la saison. Ils savent que le titre, cette formidable affaire, reste aujourd’hui une possibilité, voire même une probabilité. Je ne me fais pas de soucis sur une démotivation ou un manque d’implication », a reconnu Pape Diouf.