Bien malgré lui, le club de Marseille se retrouve au coeur d’une affaire d’arnaques. Puisque c’est autour de l’OM qu’un supposé supporter a réussi à arnaquer d’autres fans du club phocéen…
C’est une histoire peu banale que raconte BFM TV. Alors que le monde du football a connu tout un tas d’affaires en tout genre, et notamment au niveau des arnaques pour des places de matchs, ce récit semble inédit. Selon les informations de la chaîne d’info, un arnaqueur a sévi à plusieurs reprises aux abords du Centre d'entraînement Robert-Louis-Dreyfus. Parmi les huit victimes, Mehdi est sorti du silence au cours des dernières semaines pour dénoncer les actes d’un certain Jean-Philippe. L’histoire débute lors d’un match au Stade Vélodrome. « Il arrive, on dirait un nounours gentil comme tout, habillé en tenue officielle de l'OM avec plein de monde autour de lui », lâche la victime en préambule. Toujours présent devant La Commanderie depuis le mois d’août dernier, l’escroc se rapproche alors un peu plus de Mehdi.
Un interné en hôpital psychiatrique fait huit victimes
Se disant proche de Dimitri Payet, la grande star de l’OM, Jean-Philippe offre d’abord des habits officiels du club à sa future victime. Puis lors d’un dîner, la machine est mise en route lors d’une discussion autour d’une opportunité d'investissement : « Il me dit que si tu mets 5 000 euros, tu peux en avoir 100 000 et quelques ». Après un premier refus, Mehdi finit par verser la somme de base dans un compte bancaire en Allemagne. Le début des problèmes, puisque depuis ce versement, Jean-Philippe n’a pas donné de nouvelles. « Il a infiltré ma vie. Il a les photocopies de ma pièce d'identité, mon passeport, mes numéros fiscaux… », se préoccupe la victime. Au final, Mehdi s’est vite rendu compte de son erreur, puisque la personne qui lui a pris une grosse somme d’argent était en fait un interné de l'hôpital psychiatrique de Valvert, à deux pas du centre d’entraînement de l’OM… Si depuis qu’il a sévi, Jean-Philippe a quitté les lieux, la victime ne veut pas s’arrêter là. « C'est attrape-moi si tu peux, c'est Rocancourt, le type, et il continue. J'irai jusqu'au bout, c'est clair et c'est net », lâche Mehdi, qui va maintenant compter sur le soutien des sept autres victimes.