Recruté à Bordeaux la saison dernière, Souleymane Diawara n'a pas mis longtemps pour s'imposer comme le patron de la défense marseillaise. Solide, bon de la tête, et dur sur l'homme, le Sénégalais est un roc défensif difficile à passer lorsqu'il est en forme. Mais sa puissance physique et son engagement de tous les instants peuvent parfois lui jouer des tours: contre Chelsea, l'ancien Sochalien aurait du être sanctionné de deux penaltys pour des interventions illicites sur Florent Malouda puis Salomon Kalou. La clémence de l'arbitre a épargné l'OM sur ce coup, mais pas sûr que ce soit le cas tous les week-ends. Didier Deschamps est d'ailleurs bien conscient du fait que son défenseur est souvent à la limite.
« C'est son jeu. C'est impressionnant, il a une masse athlétique. Quand il arrive avec de la vitesse, ça fait du vent. Il faut qu'il fasse attention, surtout dans la zone de réparation. Toutes les interventions où l'on arrive avec puissance et vitesse, il faut énormément de précision parce qu'il y a la sentence. Il faut bien maîtriser » explique l'entraîneur phocéen, qui défend évidemment l'un des piliers de son équipe, mais qui risque d'être moins compréhensif si de telles erreurs se reproduisaient, surtout chez un joueur expérimenté comme Diawara.