Après avoir essayé de changer de tactique, l'entraineur marseillais essaye de mettre ses attaquants devant leurs responsabilités dans un secteur qui pêche encore.
Avant le début de saison, Didier Deschamps avait fait savoir que son premier chantier serait d’assurer une assise défensive à son équipe. Celle-ci n’a pas encore donné tous les gages de stabilité nécessaires à l’heure actuelle, et, contrairement à la saison dernière, l’OM ne peut pas toujours compter sur une attaque en réussite pour compenser. Mardi face à Milan, ou même samedi dernier au Mans, l’inefficacité et surtout le manque de créativité offensive ont posé problème. L’entraineur marseillais compte bien s’attaquer à ce problème qui n’est pour lui pas lié à son récent changement tactique.
« Ce n’est pas pour Lucho que je suis passé du 4-3-3 au 4-4-2. Ce n’est pas pour lui que je fais ça. Il peut jouer là ou ailleurs, c’est un choix d’équilibre, car je pense que je pose plus de problèmes à l’adversaire dans ce système, c’est un ensemble de choses, j’ai des possibilités, on est dans un certain système pour avoir plus de maîtrise et être plus dangereux pour l’adversaire. On est capable en cours de match de passer d’un système à l’autre. Suivant l’adversaire, je peux adapter mon système. Je peux passer de l’un à l’autre », a assuré « DD » à l’heure où le technicien olympien ne semble pas faire à Ben Arfa ou Valbuena pour animer les côtés et préfère se concentrer sur l’axe, ou Brandao est énormément sollicité, et son efficacité finit par en pâtir.
« Il est très généreux, fait beaucoup d’efforts, est toujours en mouvements, pèse par sa présence athlétique. Forcément on peut lui reprocher son manque d’efficacité, chose que je ne fais pas d’ailleurs, mais tout est lié aussi. Forcément son acticité sans ballon lui enlève un peu de lucidité, ce n’est pas un attaquant brésilien moderne, mais un joueur important dans l’équipe qui est décisif pour bien faire jouer les autres. Les défenseurs adverses se font du souci avant de le rencontrer », a tenu à rappeler l’entraineur marseillais, bien conscient que l’OM ne peut pas se passer de son point d’ancrage brésilien à l’heure où son jeu au sol est quasiment inexistant.