Le crédit de Didier Deschamps, quasiment illimité au début de la saison et encore plus avec le départ de Jean-Claude Dassier, est en train de s’épuiser à l’OM. Même en Ligue des Champions, Marseille a livré une prestation trop quelconque pour espérer l’emporter face à Arsenal, et s’est en plus fait surprendre en fin de match pour céder la première place de son groupe. L’entraineur olympien reconnaissait sans mal que la situation était désormais préoccupante, avec une énorme pression dans la perspective du match face à Ajaccio de ce week-end.
« C'est une énorme déception que de perdre ce match-là, à ce moment-là. On avait déjà eu une alerte deux minutes avant, avec van Persie. Prendre un point, ç'aurait été un bon résultat, même si je n'oublie pas qu'il y a eu un penalty flagrant en première période mais l'arbitre ne le voit pas. On a eu plus de mal en deuxième période. On a manqué de présence offensive, même s'ils ne se sont pas créé énormément d'occasions, ils ont eu une meilleure maîtrise technique. Le contexte est difficile, mais il ne faut pas noircir le tableau, on est toujours à six points, et étant donné qu'Olympiakos a battu Dortmund, tout reste possible. J'étais enragé sur le but, je me suis calmé un petit peu. Il faut jouer les coups à fond mais en fin de match ne pas aller à l'abordage, là il (Ramsey) se retrouve carrément seul, il a tout le temps de contrôler et tirer. A ce moment-là, prendre un point c'était un bon résultat, évidemment c'est quelque chose qui me met en colère. Il y a du boulot, il va falloir évacuer. Certes c'était un match important, mais on a un autre match très important samedi contre Ajaccio, on sera dos au mur », a rappelé un Didier Deschamps qui sait que les questions sur sa capacité à aider l’OM à remonter la pente commencent à être sérieusement mise en doute.