A la veille de l’entretien entre André-Pierre Gignac et son président Vincent Labrune, Didier Deschamps est revenu pour la première fois sur l’altercation qu’il a eue avec son attaquants, et ses conséquences. L’entraineur marseillais n’a pas voulu se montrer trop précis avant que le rendez-vous de mardi, mais sur les ondes de RTL, le champion du monde 1998 a expliqué que l’ancien toulousain était allé trop loin et qu’il a été logiquement sanctionné pour cela.
« Je suis entraîneur, donc j'ai le pouvoir qui me permet de choisir des joueurs. Il a eu une attitude inappropriée avec des propos injurieux vis-à-vis du groupe et tout le monde l'a très bien compris. Il y a une sanction qui a été déterminée, après, c'est un salarié du club et en France tu ne peux pas faire ce que tu veux, il y a l'aspect juridique, les joueurs sont très protégés donc on prendra une décision mardi. C'est le président qui la prendra parce que c'est lui qui doit décider. En France, la charte du football est très bien faite pour les joueurs et ça leur donne un pouvoir qui est très très important », a livré Didier Deschamps, pour qui le fait qu’André-Pierre Gignac reconnaisse son erreur, présente des excuses au groupe et fasse amende honorable sera également important pour aider l’OM à prendre une décision sur une éventuelle sanction plus lourde à son encontre que son actuelle suspension provisoire.