Pour l’entraineur marseillais, la polémique concernant l’intervention de Jean-Michel Aulas dans le vestiaire de l’arbitre du match de PSG-Lyon dimanche doit cesser. Didier Deschamps souhaite faire confiance à la version de l’arbitre, qui a assuré qu’il n’y avait eu qu’un bref rappel à l’ordre entre les deux hommes, et surtout que rien n’interdisait de se parler à la mi-temps d’un match.
« S’il n’y a pas de loi, pourquoi ne le feraient-ils pas ? Après, on peut interpréter, déblatérer… Il y a bien des présidents qui viennent sur les bancs de touche, non ? Est-ce qu’un président doit être sur un banc de touche ? Chacun aura son avis, mais tant qu’il n’y a pas de règlement qui l’interdise. Il y a des règles, on les applique. Si mon président, qui est mon patron, me dit : ‘Coach, je viens sur le banc’, je ne pense pas que je vais dire non. Les arbitres sont des êtres humains. Ils ne sont pas des robots. Ils peuvent se tromper, avoir des bonnes ou mauvaises influences, sans qu’on puisse pour autant parler de malhonnêteté », a tenu à préciser Didier Deschamps.