L'entraîneur de l'Olympique de Marseille ne pouvait se satisfaire du seul spectacle proposé par les joueurs, pour lui l'OM a laissé filer trois points.
Au milieu de l’enthousiasme général qui régnait après la rencontre entre l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille, du côté des entraîneurs le sentiment était beaucoup plus mitigé. Pour Didier Deschamps, le technicien qu’il est ne peut pas se réjouir des cinq buts encaissés et de la façon dont son équipe a géré le match lorsqu’elle menait 4 à 2 à quelques minutes de la fin.
« Les spectateurs au stade et devant la télé ont dû se régaler de voir dix buts. Moi, cela m’a plu en partie, c'est-à-dire les cinq buts que nous avons marqués mais sur les autres, nous leur avons quand même fait pas mal de cadeaux. C’est donc bien pour le public qu’il y ait eu beaucoup de buts mais il y a eu beaucoup d’erreurs aussi. Et finir sur ce score alors qu’on menait de deux buts à dix minutes de la fin me fait dire que nous avons perdu deux points. Et cela même si on aurait aussi pu perdre (...) On a manqué de solidité tout comme Lyon, mais quand je me remémore les buts et surtout les deux premiers encaissés, nous avons fait preuve de beaucoup de passivité. Il y avait une belle autoroute ouverte et sans péages, devant de tels joueurs, ça ne pardonne pas même si Lyon nous aussi laissé des opportunités », constatait l’entraîneur de l’Olympique de Marseille.
Pour Didier Deschamps, il est évident que tout comme Claude Puel, il y avait un sentiment d’inachevé dans ce résultat de parité qui ne fait finalement l’affaire d’aucune des deux équipes. « Je me doute que pas mal de gens ont apprécié. Mais en tant que techniciens, Claude Puel comme moi-même, nous n’avons pas vraiment apprécié. Pour gagner, il faut marquer des buts, mais là il y en a eu trop. Je répète, nous avons perdu deux points », constate le technicien olympien. L’OM va désormais laisser la trêve internationale avant de préparer un match oh combien attendu contre le Paris Saint-Germain. Pas certain que ce 20 novembre prochain, ce soit encore gala.
