Sacrément secoué par des banderoles particulièrement hostiles à son encontre lors du match face au Bayern Munich de ce mercredi, Didier Deschamps n’a pas trop sourcillé à l’évocation de cette requête d’une partie des supporters de l’OM de « se casser avec ses joueurs » (voir article). C’est déjà la troisième fois de la saison que l’entraineur marseillais est visé directement par les supporters, même s’il rappelle qu’il s’agit simplement d’une toute petite partie.
« Les gens sont libres de faire ce qu’ils veulent. C’est à vous de relayer le positif comme le négatif. Ce n’est pas d’aujourd’hui. C’est une minorité et on connaît cette frange minoritaire... », a expliqué un Didier Deschamps qui sait qu’il est de bon ton de taper sur l’entraineur, peu importe son palmarès ou ce qu’il a apporté niveau titres, dès que les choses vont mal. Pourtant, la désaffection quasiment unanime du public, avec à peine plus de 30.000 spectateurs pour un quart de finale de Ligue des Champions, n’est pas non plus reconnue par Didier Deschamps.
« Ce n’est pas de l’indifférence. La grande majorité était venue vivre des émotions. Il y a de la déception, je le comprends. Mais quand on est arrivé avec le bus, tout le monde nous encourageait. Pourquoi les places ne sont pas vendues ? Trouvez les bonnes explications », a souligné le champion du monde 1998, pour qui le résultat et le manque de jeu ne sont clairement pas les seuls explications.