L’OM, qui traverse déjà sa pire série de défaites depuis plus de 30 ans, s’est montré totalement incapable de relever la tête ce mardi soir en quart de finale de la Coupe de France. Face à un pensionnaire de National, Marseille s’est montré pathétique techniquement au point de ne pas arriver à prendre le jeu à son compte ou même de mener le débat sur le plan physique, et s’est presque logiquement incliné en prolongation (3-2). Pour Didier Deschamps, il n’y avait cette fois-ci aucune excuse valable pour expliquer ce rendement catastrophique, et si l’OM était à coté de la plaque, le champion du monde 1998 a également pris sa part de responsabilités là-dedans.
« Toutes les défaites sont horribles, mais celle-là fait un peu plus mal. Il faut féliciter Quevilly, qui a fait un vrai match de coupe, avec beaucoup d'engagement. Je ne veux pas accabler mes joueurs, mais on a donné une image négative, même si on a montré du courage. J'ai un sentiment de honte, mais ce n'est pas les joueurs qui sont seuls responsables, je suis l'entraîneur... Notre première période a été largement insuffisante, les changements effectués n'expliquent pas tout, mais ils enlèvent du liant. Il y eu un manque de lucidité, de justesse car on avait moins d'essence dans le moteur. Je n'ai pas envie de sourire. Nous avons un match contre Nice samedi dans un contexte très difficile. Il faut se replonger dedans. Celui qui veut me décourager n'est pas né », a tout expliqué Didier Deschamps, qui souhaite terminer sur une note positive même s’il faudra certainement un petit miracle pour que l’OM redresse la tête rapidement désormais.
