Didier Deschamps le sait bien, son équipe n’aura pas la partie facile mardi à Munich, l’OM étant dans une position plus que délicate après sa défaite lors du match aller (0-2) la semaine passée au Vélodrome. L’entraîneur marseillais pense que l’exploit est possible, mais il ne veut pas non plus mettre une pression excessive sur ses joueurs, conscient que le Bayern Munich est en position de force.
« Il faut être réaliste aussi. Une chance, on l'a toujours. Le Bayern est sur une voie royale et encore plus favori qu'à l'aller, mais l'important et de rentrer sur le terrain en ayant conscience de ce que représente ce match. Tout dépendra du scénario. Il faut entrer sur le terrain pour gagner. Ce ne sera peut-être pas suffisant. Si on veut aller chercher quelque chose, il faudra être au maximum dans toutes les lignes, individuellement. On sait quoi faire. Après, il faut le matérialiser sur le terrain. Il ne faut pas attaquer à tout va. Bien défendre comme on l'a fait à l'aller pendant 43 minutes et faire en sorte de se créer des occasions, faisait remarquer l’entraîneur de l’Olympique de Marseille en conférence de presse. Et lorsque Didier Deschamps a été interrogé sur la folie que devait mettre l’OM dès le coup d’envoi, sa réponse a été claire. Oui, bien évidemment. Mais la folie, il va y en avoir dans le stade. Et le Bayern est très performant à domicile. C'est un quart retour de Champions League. L'image de Marseille sur la scène internationale est en jeu, on a le devoir de faire le maximum. Il faut aller au bout de nous-mêmes. On a une chance sur je ne sais pas combien. Et encore, ça a dû arriver. Mais il y a la qualité d'un adversaire comme le Bayern. En plus, gagner peut ne pas nous suffire. »