C’est ce vendredi que la Ligue de Football Professionnel doit décider si le match entre Evian-Thonon-Gaillard et l’Olympique de Marseille a une chance de se jouer dimanche, ou bien s’il sera reporté à une date ultérieure. Au sein des deux clubs, on ne se fait plus trop d’illusions, conscient que les choses ne vont pas s’améliorer rapidement. Evoquant, dans la Provence, l’état de la pelouse et de l’environnement du stade d’Annecy, où évolue Evian TG, le président du club a reconnu que le pessimisme est de rigueur. Sauf à utiliser des moyens extrêmes.
« Je ne suis pas pessimiste, mais réaliste. Je connais les contingences de la télé, de la Ligue, du calendrier. Mais si une partie du terrain est jouable, l'essentiel ne l'est pas et les conditions ne sont pas optimales pour les spectateurs. Les conditions météo sont désastreuses pour jouer au football. Il faudrait engager David Copperfield pour être sûr de jouer. Le froid, c'est une chose, mais le problème, c'est la bise. Le terrain est chauffé, mais la bise plaque la bâche sur le sol et ça gèle en dessous, la soufflerie ne sert plus à rien; si on l'enlève, pour le match, deux heures après, tout est gelé parce que les températures sont sibériennes ; depuis plusieurs jours, on ne dépasse pas les -8. Les abords du stade sont dangereux pour les spectateurs, il y a des blocs de glace de dix centimètres. Si le délégué juge qu'on peut jouer, on utilisera des marteaux-piqueurs », a ironisé Patrick Trotignon dans le quotidien provençal.