Dassier sort ses muscles face au PSG

Dassier sort ses muscles face au PSG

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A un mois du clasico, le président de l'OM a décidé de mener le combat pour obtenir les 2.000 places que le PSG refuse en partie à Marseille.

Conscient que ce genre de bataille de la communication pouvait lui rendre service, Jean-Claude Dassier a décidé de monter un peu plus fort au créneau, afin d’exiger 2.000 places pour les supporters marseillais le 28 février au Parc des Princes. Alors que le PSG n’en accorde pour l’instant que 1.000, le président explique qu’il pourrait mal prendre que l’OM n’ait pas la totalité des billets prévus. Seul problème, ce n’est pas lui et encore moins le Paris Saint-Germain qui prendront cette décision, mais les autorités, un brin échaudés par les violents incidents connus à Marseille lors du match aller, reporté.


« Robin Leproux nous a écrit pour nous dire qu’il nous accordait 1000 places alors que nous en avons demandé 2000. Il est dans son rôle. Lors du match aller, il nous avait demandé 1000 places et nous lui avions accordé. Nous en demandons 2000, pas par coquetterie, mais parce que nous y avons droit. Le règlement de la Ligue est clair. Ce n’est pas au PSG de décider. Il doit 2000 places pour les supporters marseillais et nous avons bien l’intention de les obtenir. Le PSG doit nous fournir les places, dans la limite de ce que   prévoit le règlement. Nous en aurons à peine assez pour satisfaire les demandes. J’entends bien obtenir ces 2000 places et le PSG ne peut pas s’y opposer, explique Jean-Claude Dassier sur OM-TV avant toutefois de reconnaître que ce choix pourrait tout de même se faire. Seuls les pouvoirs publics peuvent s’y imposer, craignant des incidents ou des menaces sur l’ordre public. Depuis des années, la venue des supporters marseillais à Paris n’a jamais créé le moindre problème ou la moindre difficulté. Les supporters marseillais savent se tenir et ne sont pas violents. Il n’y a aucune raison de nous refuser ces places et nous le prendrions évidemment très mal, sauf si les pouvoirs publics avec qui nous discuterons la semaine prochaine, s’y opposaient. »