Le président de l'Olympique de Marseille souhaite rester le plus discret possible dans son travail à la tête de l'équipe phocéene. Il s'en explique.
Là où Bernard Tapie avait la repartie facile et le langage populiste à souhait, et où Pape Diouf dégainait comme personne la formule qui faisait mouche, Jean-Claude Dassier est un président de l’Olympique de Marseille beaucoup plus politiquement correct. Ancien homme de télévision, il préfère ne pas en faire trop conscient que cela ne pourrait pas coller avec son style tout en mesure. Dans Aujourd’hui en France, le responsable de l’OM l’avoue et profite pour faire taire quelques mauvaises langues.
« Je ne suis ni un président à la Bernard Tapie ni à la Pape Diouf. Je suis le patron de l’OM. À ma manière. Je suis un manager moderne. Quand il y a des soucis à régler, on le fait entre nous. Il n’y a pas de grandes sorties médiatiques. Parce que je gère ce club dans le calme et en totale confiance avec Didier Deschamps et José Anigo, j’entends dire qu’il n’y a pas de patron. À ces faux amis du club qui attendent notre chute, je leur dis qu’il ne faut pas rêver. Il n’y a pas de crise à Marseille », explique Jean-Claude Dassier après le petit passage à vide de l’Olympique de Marseille.
Revenant sur ses premiers mois passés à la présidence de l’OM, l’ancien responsable de TF1 admet que cela n’a pas toujours été très simple. « Mes débuts n’ont pas été simples. J’ai perdu mon actionnaire quelques heures après avoir été nommé. Nous avons ensuite été privés de notre stade. Puis, Lucho Gonzalez s’est blessé à peine arrivé. J’espère avoir épuisé le capital malchance. C’est difficile d’être à Marseille, mais c’est surtout très excitant. La ville aime tellement son club… Il y a un tel niveau d’exigence qu’il ne faut pas avoir de faiblesse. Mais, au risque de déplaire à certains, je vais très bien ! », lance quand même le patron de l’Olympique de Marseille, visiblement décidé à rassurer ses amis, comme ses ennemis.