En cette période de crise sanitaire, le déficit de l’Olympique de Marseille se creuse et devrait atteindre la somme record de 100 ME dans les semaines à venir.
Plus que jamais, la situation financière de l’OM est préoccupante et cela n’est pas parti pour s’arranger puisque pour l’instant, Canal + et BeInSports refusent toujours de payer les droits télévisuels. Durement impacté par la crise sanitaire et l’interruption des compétitions, l’Olympique de Marseille risque de s’en remettre une nouvelle fois à Frank McCourt cet été afin de boucher les trous. Toutefois, Jacques-Henri Eyraud peut encore compter sur quelques alliés précieux en cette période de crise, comme le rapporte La Provence. Il s’agit des sponsors du club, lesquels ne se défilent malgré les difficultés financières rencontrées par chaque entreprise.
Le média rapporte que tous les sponsors majeurs (Uber Eats et Puma) et les premium (Orange, Iqoniq, Hotels.com, Parions Sport, la CEPAC et Boulanger) affichent un « soutien total » à l’Olympique de Marseille financièrement. Une excellente nouvelle pour le club phocéen, dont les revenus totaux de sponsoring pour la saison actuelle sont estimées à près de 37 ME. Un montant non négligeable pour l'OM au vu du déficit, ce dont le directeur général du club Laurent Colette a bien conscience. « On est tous à bord, tous dans le même bateau. On essaie de conserver un lien avec eux. Ils sont dans l'expectative, attentifs car ils sont également affectés. Sauf quelques exceptions ».
Partenaire majeur de l’OM depuis le début de la saison 2019-2020, Uber Eats fait aujourd’hui figure d’allié privilégié pour Jacques-Henri Eyraud en pleine crise. « Le contexte ne remet en rien en cause notre partenariat long terme avec l'Olympique de Marseille. Nous sommes toujours très heureux d'être associés à l'OM et nous avons hâte de pouvoir proposer des expériences inédites à tous les fans de football et de l'OM et continuer à les accompagner dans l'internationalisation et digitalisation du club ». Enfin une bonne nouvelle pour le club phocéen, qui espère maintenant convaincre Canal + et BeInSports sur le bouillant sujet des droits télévisuels. En attendant la très attendue reprise du championnat, espérée pour mi-juin.