Invité de l’émission Rothen s’enflamme sur RMC, Mehdi Benatia a évoqué la période sportive difficile depuis quelques temps pour l’OM, encore troisième du classement.
Le week-end de trois jours a été difficile pour tous les supporters de l’Olympique de Marseille. Le club phocéen s’est incliné juste avant la trêve internationale au Vélodrome contre l’AJ Auxerre (1-3) vendredi soir en ouverture de la 11ème journée de championnat, après avoir vécu un véritable cauchemar en première période. Conséquence, l’OM a vu l’AS Monaco lui repasser devant sur la deuxième marche du podium et le PSG prendre le large en tête du classement. Invité de l’émission Rothen s’enflamme sur les ondes de RMC, le dirigeant marocain Mehdi Benatia est revenu sur la période délicate pour l’OM qui s’est incliné lors de trois de ses six derniers matchs dans l’élite. Selon lui, il faut laisser du temps à une équipe qui est en reconstruction avec beaucoup d’arrivées, d’autant que l’entraîneur Roberto De Zerbi a des idées de jeu très claires. L’homme de 37 ans a confiance au projet sur plusieurs saisons évoqué par Pablo Longoria au début de l’exercice 2024/2025.
Benatia ne veut pas parler de crise à l’OM
🔵⚪️ @MedhiBenatia: "On a envie de mettre des idées en place, donner cette confiance au coach et on sait que ça prend du temps. Mais tu ne peux pas faire un non match, manquer de personnalité, de combativité comme face au PSG devant 65 000 personnes, ça c'est inacceptable" pic.twitter.com/L4Kc7JalPw
— Rothen s'enflamme (@Rothensenflamme) November 12, 2024
Le conseiller sportif de l’Olympique de Marseille refuse de parler de crise alors que Marseille est encore sur le podium : « Je ne suis pas affolé, on parle de temps, de patience. On est sur le projet, avec 12 mecs nouveaux, c'est normal. Quand tu prends la défaite à Strasbourg, ils nous sont rentrés dedans. Dans les duels, on s'est fait soulever. On a manqué d'intensité. Strasbourg, ça peut arriver. On parle de crise alors qu'on est troisième au classement. La défaite contre le PSG, ce n'est pas ça qui me gêne. Je ne me suis jamais comparé au PSG. Mais tu ne peux pas faire un non match, manquer de personnalité, de combativité comme on l'a fait devant 65.000 personnes. C'est inacceptable. Je ne le comprends pas. Quand tu parles de jeune équipe, tu ne vas pas venir et dire qu'on va marcher sur tout le monde. Il y a des idées à mettre en place, on laisse le coach amener cette philosophie de jeu. On sait que ça prend du temps», a développé l’ancien défenseur central du Bayern Munich et de la Juventus Turin notamment. Une réaction est tout de même attendue dans quinze jours à Bollaert sur la pelouse du RC Lens.