Interpellé samedi soir au Vélodrome, Rolland Courbis a été écroué ce dimanche afin d'accomplir ses deux ans de prison qui font suite à sa condamnation dans une affaire de transferts douteurs à l'OM.
Même s’il espérait probablement d’autres conditions pour son interpellation, Rolland Courbis savait qu’un jour ou l’autre la justice allait demander, et obtenir, que l’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille effectue sa peine. Condamné à deux ans de prison pour son implications dans une affaire nébuleuse de transferts à l’OM entre 1995 et 1997, celui qui était devenu consultant pour RMC pourrait avoir « oublié » d’aller chercher sa convocation par la justice. C'est du moins ce que pense son aovcat, ce qui pourrait expliquer, selon lui, l’interpellation plutôt rocambolesque dont Rolland Courbis a fait l’objet samedi soir au Stade Vélodrome après le match Marseille-Montpellier, deux clubs qu’il a dirigés.
Présenté au Parquet de Marseille, dimanche, Rolland Courbis a aussitôt été écroué à la prison des Baumettes afin d’accomplir les 21 mois de détention qu’il lui restait a précisé le Procureur de la République. Interrogé sur RMC, qui a annoncé immédiatement la suspension d’antenne de Rolland Courbis, l’avocat de l’ancien coach phocéen a indiqué qu’il souhaitait obtenir la libération de son client dans les meilleurs délais en proposant par exemple que ce dernier soit équipé d’un bracelet électronique.
