Un mois après son départ de Marseille, Lorik Cana est revenu sur les circonstances de son transfert à Sunderland.
Capitaine emblématique de l’OM, Lorik Cana a fait ses valises en même temps que plusieurs personnages tout aussi charismatiques du club comme Erik Gerets et Pape Diouf. Même si les départs du technicien belge et du dirigeant sénégalais pesé dans la balance, l’Albanais a assuré que son choix de quitter l’OM avait déjà évoqué avant tous ces évènements. « J’en avais déjà discuté avant le début de la nouvelle saison avec, à l’époque, Pape Diouf. Les choses étaient claires. Si je souhaitais partir, le club ne s’y opposerait pas, sans pour autant me laisser libre. Il fallait seulement que toutes les parties s’y retrouvent. On a ensuite pris une décision tous ensemble et ça s’est passé correctement. Mais je reste le premier supporter de l’OM, même en Angleterre », a assuré le milieu de terrain de Sunderland, qui a ainsi voulu clarifier les circonstances de son départ.
« Personne ne m’a poussé dehors. On avait créé un groupe uni pendant plusieurs années. Ces changements à la tête du club et de l’équipe m’ont influencé dans mon choix mais, au final, c’est moi qui aie pris la décision de partir », a assuré Lorik Cana, qui ne pourra s’empêcher d’avoir un seul et éternel regret avec l’OM, celui de ne pas avoir su ramener le championnat sur la Canebière. « J’ai de la nostalgie. Quand on passe autant de belles années dans un club, dont on devient capitaine, c’est normal. Je n’ai qu’un seul regret, celui de ne pas avoir été champion. Ça me reste encore en travers de la gorge », a reconnu sur RMC l’ancien parisien, qui a déjà prouvé son attachement particulier à l’OM en revenant dès dimanche pour le match face à Bordeaux au Vélodrome, histoire d’encourager ses désormais anciens coéquipiers.