Ça se débloque pour Carboni, l’OM va se faire avoir

Ça se débloque pour Carboni, l’OM va se faire avoir

En désaccord avec l’Inter Milan pour le transfert de Valentin Carboni, l’Olympique de Marseille pourrait profiter des nouvelles exigences italiennes. Les Nerazzurri sont désormais disposés à prêter leur milieu offensif sans option d’achat. Une formule risquée pour le club phocéen.

Sur la piste Valentin Carboni, l’Olympique de Marseille se heurte à un mur. Les dirigeants marseillais discutent avec l’Inter Milan depuis plusieurs semaines sans parvenir à s’entendre sur le transfert du milieu offensif de 19 ans. Le champion d’Italie réclame pas moins de 35 millions d’euros, en plus d’une option de rachat. Mais aucun des courtisans de l’Argentin n’accepte de s’aligner sur ses exigences. Les Nerazzurri ont donc revu leurs ambitions à la baisse. Au lieu d’un gros transfert, l’Inter Milan valide maintenant la possibilité d’un simple prêt sans option d’achat.

Le cas Balerdi

Une formule risquée, estime le chroniqueur de Football Club de Marseille Yacine Youssfi. « Je ne comparerais pas avec Saliba mais je prends un exemple. Imagine si Balerdi, quand il était arrivé en provenance de Dortmund, c'était juste un prêt sec. Qu'est-ce qu'on aurait retenu de Balerdi à l'OM ? Des boulettes ? Voilà. Il faut du temps, a prévenu l’observateur marseillais. C'est un Argentin qui va découvrir le football français, il va lui falloir du temps pour qu'il s'acclimate. »

« Si l'Inter ne veut qu'un prêt sec, qu'ils le prêtent en Italie, c'est mieux pour lui et pour son développement, a-t-il conseillé. Le prêt sec n'est pas une bonne option. Si l'Inter veut mettre en place une clause de rachat, OK mais il faut que l'OM s'y retrouve gagnant et il faut qu'on fasse une petite plus-value. Si tu le prends à 15 millions d'euros, ils te font une clause de rachat à 30 millions d'euros et tout le monde est gagnant. Je pense qu'on s'y retrouverait, ce serait plus logique. » Pour le moment, on ignore si l'Olympique de Marseille accepte l'idée d'un prêt sec. Mais ce n'est pas dans les habitudes du président Pablo Longoria.