Suite à la défaite surprise du PSG contre Lorient et la victoire renversante de l'OM contre Auxerre, le titre en Ligue 1 semble être relancé. Pourtant, pour Jérôme Rothen, c'est trop tard pour les Marseillais qui peuvent avoir des regrets.
Considérés comme intouchables au début de la saison, les Parisiens ont finalement laissé beaucoup de points en route lors de cet exercice 2022/2023. Outre les défaites en Ligue des Champions ou l'élimination en Coupe de France, le PSG a également connu quelques bévues en Ligue 1. Contrairement à Lille en 2021, l'OM n'a pas profité des errements parisiens et se retrouve à 5 points du rival alors qu'il reste encore 5 rencontres avant la fin du championnat. Face à la dynamique inquiétante du club de la capitale, l'OM se met à croire de nouveau à un titre. Pour Jérôme Rothen, les Marseillais se réveillent trop tard. L'ancien joueur de Paris ou de l'AS Monaco estime que Marseille aurait pu titiller le PSG mais pour cela, il fallait y croire plus tôt et surtout, ne pas perdre des points bêtement car le calendrier du PSG est favorable pour décrocher ce onzième titre de champion de France.
Le PSG futur champion de France, l'OM a laissé passer sa chance
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« Les Marseillais sont obligés d’y croire, c’est naturel. Maintenant, ça ne leur appartient pas. Ça appartient surtout au PSG. Il ne faut pas faire croire aux gens que tout est possible. Il y a quand même un calendrier très favorable au PSG sur les deux prochaines journées, face à deux équipes qui sont très mauvaises et presque déjà reléguées. Même avec un tout petit PSG, comme c’est le cas ces dernières semaines, je reste persuadé que le PSG sera champion. Mais il y aura des regrets à Marseille, je pense, de ne pas y avoir cru un petit peu avant. Il me semble qu’il manquait un petit truc sur les derniers mois pour passer le cap. Après, au niveau comptable, c’est quand même magnifique ce qu’ils peuvent faire » a déclaré le consultant sur RMC Sport. L'OM peut nourrir de grands regrets car avec ce PSG-là, il y avait clairement la place de stopper leur hégémonie.