Le Stade Brestois est en perdition depuis plusieurs semaines, et le renvoi de Landry Chauvin n'a pas amélioré la situation sportive. Battu lors de ses cinq dernières rencontres de Ligue 1, le club finistérien a chuté à l'avant-dernière place, et n'est dont pas au mieux avant un déplacement extrêmement compliqué à Marseille samedi prochain. Pour Brahim Ferradj, plus ancien joueur de l'effectif, l'espoir est permis, malgré le manque de réalisme offensif des siens, qui n'ont marqué qu'un but lors de leurs cinq dernières rencontres.
« Il y a quelque chose à faire ! Ils sont très costauds cette saison, mais j'ai vu quelques matches où ils ont été en difficulté. Notamment contre Troyes (victoire 2-1), lorsqu'ils avaient dû attendre les dernières minutes pour faire la différence. Il y a la possibilité de ramener un bon résultat, à condition de faire le nécessaire. C'est le genre de défis que l'on doit relever. De toute façon, on n'a pas le choix : peu importe l'adversaire, peu importe la manière. On ne se pose pas de question: on nous voit perdre à Marseille, on n'a finalement aucune pression. C'est vrai, nous ne marquons pas beaucoup, et ce n'est pas toujours facile de défendre quand on ne marque pas. Il faut faire le nécessaire... Et si l'on marque du dos, je m'en fous ! », a confié le défenseur algérien du Stade Brestois, qui est à trois points de Sochaux, le premier non-relégable.