L’attaquant marseillais sera une nouvelle fois attendu au tournant face à Monaco dimanche. Il ne s’en soucie guère.
Peu convaincant depuis son arrivée en provenance de Donetsk, Brandao attend encore son premier but, ou son premier bon match sous les couleurs marseillaises. En l’absence de Mamadou Niang, la pression augmente à chaque rencontre sur les épaules du Brésilien, bien conscient de ne pas encore avoir pu montrer l’étendue de son talent. « A chaque match, je progresse un peu plus et dès que j'aurai marqué un ou deux buts, ça facilitera les choses. Il faut que l'équipe gagne et que je marque pour qu'une confiance mutuelle s'installe. J'ai actuellement un programme de remise en forme car je revenais de 25 jours de vacances. Mais je me sens bien », a assuré Brandao dans L’Equipe. Toujours encouragé par son entraîneur, le Brésilien semble désormais avoir pris la mesure de la tâche demandée. « L’entraîneur veut que j'oriente le jeu de la tête, que je protège bien mon ballon et que je sois toujours en mouvement, que je travaille beaucoup pour l'équipe. Il veut que je sois plus présent dans le jeu aérien », a compris l’attaquant de l’OM, imperturbable face aux critiques qui commencent à fuser sur son côté pataud et sa faible efficacité dans la surface.
« Quand je rentre à la maison, je regarde mes matches avec mon père. Il connaît parfaitement le jeu, et il me donne des conseils : ‘Ne reste pas là, fait ce mouvement.... Vraiment, la meilleure vidéo qui existe, c'est mon papa ! Donc les critiques, je suis le premier à connaître. Ces critiques vont surtout m'obliger à travailler plus. Ça doit être constructif, m'inciter à batailler. Je sais que je peux faire plus qu'aujourd'hui. Chacun a son histoire. Moi, je dois écrire la mienne », a lancé Brandao, qui espère commencer à écrire son histoire en lettres d’or dès ce dimanche au stade Louis-II de Monaco.