Le buteur brésilien, arrivé lors du mercato hivernal, refuse qu'on fasse de lui le sauveur de l'OM, qui jouera gros dimanche soir à Lille.
Même, ou plutôt surtout, du côté de Marseille, ses débuts avaient fait grincer des dents et les supporters se demandaient comment donc les dirigeants avaient eu l’idée de recruter ce Brandao, trop lourd, trop lent.... Trois mois plus tard, l’attaquant brésilien est devenu l’idole du Vélodrome au point que c’est désormais l’excès inverse. Mais tout cela ne perturbe pas l’ancien joueur du Shakthar Donetsk qui ne rêve que d’une chose, gagner le titre de champion de France avec l’OM.
« C’est très excitant de vivre une telle fin de saison. Dès mon arrivée, on m’avait prévenu que l’objectif était de terminer en tête du championnat. Dans le vestiaire, on ne parle que de ça. Le titre, c’est une obsession. Mais la route est encore longue (...) Je ne suis pas le sauveur. Je fais juste de mon mieux. J’essaie de travailler comme un guerrier dans la surface et devant le but pour créer des brèches. Je défends aussi le plus possible. Mais c’est tout l’effectif qui est de très haut niveau. On est tous concernés et impliqués », explique Brandao dans Le Parisien. Evoquant son intégration au sein du club phocéen et de la ville, le Brésilien ne tarit pas non d’éloges. « Erik Gerets est un grand entraîneur, ce serait dommage qu’il parte. Ses choix tactiques, ses changements se révèlent toujours payants. J’aime aussi la manière dont il nous traite. On dirait un père avec ses enfants (...) Vivre et jouer à Marseille met forcement de bonne humeur. Ce club est fantastique. Il y a une telle ferveur populaire. Quant à la ville, il fait beau, chaud, et il y a la plage. C’est un peu comme chez moi, au Brésil. Je n’ai eu aucun mal à m’adapter, d’autant plus que mes parents sont venus vivre avec moi », raconte l’attaquant sud-américain.
