Prête par l’Olympique de Marseille à Sao Paulo, Marcelo Bielsa ne lui ayant jamais accordé une seconde de jeu, Doria a fait part de sa déception, estimant être la victime collatérale du désaccord entre le coach de l’OM et son président sur son recrutement au mercato 2014. Ce mercredi, El Loco est très longuement revenu sur le cas Doria, niant farouchement avoir pris de faux prétextes pour écarter le défenseur brésilien et démontrant qu’il avait eu raison de ne pas le titulariser ou même le faire jouer à l’Olympique de Marseille.
« J’ai décrit dans le passé la manière dont il était arrivé au club. Je n’avais pas été consulté et je ne le connaissais pas beaucoup. Mais du moment où il a commencé à travailler avec nous, j’ai beaucoup, beaucoup travaillé avec lui parce que je savais qu’il y aurait une surexposition médiatique de notre relation.Toutes les décisions que j’ai prises concernant Doria, je les ai prises avec mes cinq plus proches collaborateurs. Je voulais avoir la certitude d’être juste. Je ne peux pas me permettre d’agir comme un mauvais professionnel (…) Chaque fois que l’OM joue, il y a dix personnes du staff qui analysent le match pour éviter de se tromper. Chaque joueur reçoit ensuite une note. Les trois joueurs qui ont reçu les meilleures notes, en moyenne, sont Nkoulou, Morel et Fanni. Les trois défenseurs centraux qui ont joué. Quand ceux-là n’ont pas joué, Aloé a joué parce que j’ai pensé que c’était lui qui pouvait résoudre le mieux les difficultés de l’équipe. Aloé a reçu la note de 7 lors de chacun de ses matches. J’aurais donc dû mettre Doria à sa place, à l’encontre de tous mes critères ? (…) Il vaut peut-être beaucoup plus que ce que le club a payé. Mais ça ne veut pas dire qu’il doit jouer tout de suite. Ce n’est pas juste que Doria puisse penser qu’il n’a pas joué pour des aspects extrasportifs », a lancé Marcelo Bielsa, visiblement agacé d’avoir été remis en cause dans son travail par le jeune défenseur et qui a tenu à lui répondre à distance. On aimerait quand même être une petite souris pour savoir ce que pense Vincent Labrune de tout cela…