Fervent supporter de Marcelo Bielsa, Daniel Riolo a pris un coup au moral en voyant la déroute de l’Olympique de Marseille vendredi soir contre Lorient. Le journaliste de RMC vide son sac ce samedi, taclant au passage l’Olympique Lyonnais qui n’avait rien demandé. Pour Daniel Riolo, le seul tort de Marcelo Bielsa a été de croire que les joueurs de Ligue 1 sont doués et courageux, ce qui selon lui est totalement faux. Et Riolo de monter dans les tours pour défendre son opinion.
« La grande faute de Marcelo Bielsa aura été d’être naïf. De ne pas se renseigner sur ce qu’est le joueur français. Pendant 6 mois, il a pourtant réussi à les intéresser, mais trop c’est trop. Trop de tout, d’attention, d’entraînements… Il a surestimé, surprotégé son groupe. Il a cru, et on y a cru aussi, qu’il allait transformer ces tocards en purs-sangs. Mais ce sont bien des bourrins. Des joueurs sans intelligence, sans sens tactique et à la technique limitée. La quintessence de nos centres de formation. Des capricieux qui annoncent vouloir partir du club s’il reste. Des types qui, en plein sprint final, gèrent leurs intérêts personnels en cherchant un club pour la suite (…) On veut s’appuyer sur nos joueurs, notre formation, sans ouvrir les yeux sur sa nullité, écrit, sur son blog, Daniel Riolo, qui s’attaque avec ironie à l’Olympique Lyonnais sur ce thème de la formation. Là-bas, il y a des cracks en pagaille : Lacazette = Henry, Fekir = Messi et N’Jié = Eto’o. C’est le boss qui le dit. On a oublié Astra. Quant à la Real Sociedad, c’était au Moyen Age. Les deux matches dans lesquels ils se sont fait balader par cette ruine d’équipe balayée par l’énorme Lorient ? Une anecdote. T’as pas vu comme cet OL a rivalisé avec le grand PSG du grand Laurent Blanc…? »
Daniel Riolo est en mode furibard, et de le dire de manière assez directe pour mettre un terme à son coup de gueule : « Bon allez, ferme ta gueule Riolo. Toujours à te plaindre. Si t’es pas content de notre foot, tu te casses. Tu fais comme tout le monde, tu es heureux. Après Ancelotti l’escroc, l’imposteur va également partir, on a eu sa peau. Reste plus que Jardim, mais si on pousse un peu… Allez, ferme là et vends le rêve avec nous ».