Marcelo Bielsa ne sera plus l’entraîneur de l’Olympique de Marseille la saison prochaine affirme ce lundi RMC, qui détient cette information de proches de l’entraîneur argentin du club phocéen. Et selon la radio où exerce Luis Fernandez, qui a contribué à mettre en relation El Loco et Vincent Labrune, cette décision a été prise de longue date par Marcelo Bielsa, puisqu’elle remonterait à la fin du mercato estival. « Depuis ce jour-là, Bielsa s’est mis dans l’optique de ne rester qu’une saison à Marseille. Il a eu du mal à supporter qu’on ne lui donne pas les moyens qu’il avait réclamés. Il a pris sa décision. Je vous le dis. Il s’en va en fin de saison. Peu importe le classement », a indiqué un proche de l’entraineur de l’Olympique de Marseille. De quoi justifier, selon RMC, que Marcelo Bielsa n’ait finalement pas emménagé dans la villa que le club devait prendre à sa charge pour lui, préférant rester dans un hôtel marseillais où il s’est installé dès sa signature à l’OM. De même, El Loco n’a jamais fait venir sa famille à Marseille, ce qui accrédite cette décision rapide de ne rester qu’une saison en Provence.
Mais RMC, qui est dans les petits papiers de Vincent Labrune, rappelle quand même que Marcelo Bielsa est suffisamment étonnant pour changer d’avis au dernier moment, même si cette option reste très faible. Et le patron de l’OM d’évoquer quand même un après-Bielsa. « Bien sûr ! Je veux qu’il reste ! Mais c’est sa décision. Quoi qu’il arrive, le projet continuera : recruter des jeunes talents à fort potentiel et avec une plus-value possible. Je le répète. S’il veut continuer, c’est une très bonne nouvelle. S’il part, d’autres entraîneurs sont capables de porter ce projet-là. Ce qui nous arrive avec lui aura quoi qu’il arrive été bénéfique. Marcelo a professionnalisé l’OM, a changé les mentalités. Ça aura été un grand coup car, grâce à lui, on touche du doigt le haut niveau européen », explique, sur le site de la radio, le président de l’Olympique de Marseille, qui va devoir faire fort pour trouver un entraîneur ayant été immédiatement considéré comme un dieu par les supporters qui ne le connaissaient pas quelques semaines avant pour l’immense majorité.