Arrivé l’an passé, Elie Baup a redonné le sourire aux Marseillais en offrant au club une deuxième place en Ligue 1 assez inespérée. Mais si le classement a été bon, le jeu n’a pas toujours été au rendez-vous. C’est sur cet aspect qu’a insisté le coach à la casquette en s’attachant à construire un groupe plus joueur pendant le mercato estival. Si les résultats ne sont pas encore totalement visibles, l’ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux annonce qu’il faudra du temps car « le bouleversement culturel par le jeu » prendra du temps.
« J'ai 500 matchs de championnat, plus de 80 rencontres de Coupe d'Europe. Cela n'a jamais été́ facile, ce n'est pas un métier tranquille. Lorsque j'étais consultant à Canal +, j'ai refusé des projets qui ne me convenaient pas, des clubs français, je ne voulais pas faire de l'alimentaire. J'espérais LE challenge intéressant, et quand Marseille s'est présenté, je n'ai pas pu refuser. Je sais que le résultat est primordial, mais on est aussi partis sur un vrai projet de jeu lors de la dernière intersaison. L'année dernière, on s'est battus comme des chiffonniers pour aller chercher des résultats. On était en mode revanchard, il y avait beaucoup de joueurs qui voulaient prouver leur valeur, il y avait un gars comme Barton qui nous avait rejoints et nous apportait son caractère. Nous nous sommes beaucoup basés sur ce côté surpassement, rébellion, mais il fallait aller un peu plus loin. S'il n'y avait que des scores de 1-0, si on a caricaturé notre saison à ce point, c'était parce que nous étions un peu justes en termes de jeu. Avec la direction du club, on a voulu améliorer cet aspect et on a aussi provoqué un bouleversement culturel à Marseille » a-t-il expliqué dans les colonnes du Parisien. Un nouveau style que les joueurs tenteront d’appliquer lors des deux prochaines rencontres capitales en Ligue 1 contre Nice ce vendredi et face à Naples mardi en Ligue des champions.