Forcé de faire d’énormes économies pour éviter que son actionnaire principale ne mette encore la main à la poche pour combler le déficit en fin de saison, l’OM a fait le ménage cet été, tout en essayant de recruter malin. Entre un Brésilien méconnu et des joueurs de Ligue 2, l’OM s’est payé un international anglais – certes éphémère – en le sortant de sa galère londonienne aux Queens Park Rangers. Un coup médiatique qui a fait son effet puisque le milieu de terrain est un véritable personnage, principalement détesté, de l’autre côté de la Manche. Toutefois, ce n’est pas que cela pour José Anigo, qui assure que Barton pourrait aussi être un homme fort de l’équipe très rapidement.
« Les seuls points négatifs arrivent de l'extérieur ; en terme d'image, on dirait qu'on a fait signer le pire des pires... Mais son arrivée a fait presque un plus gros buzz qu'Ibrahimovic, pour des raisons peut-être différentes. On est très contents de l'avoir avec nous. C'est un compétiteur. On sait qu'on peut s'attendre à tout, mais c'est un garçon loin de correspondre à tout ce qu'on raconte sur lui. Il a du tempérament, mais on ne voulait pas un mouton prêt à rentrer dans le rang. On souhaitait réveiller notre vestiaire et lui emmener cette forme de gagne. Il incarne ça. Barton correspond à la ville, il colle bien au club, aux supporters ; ces paramètres sont entrés en ligne de compte. Si je devais le définir, je dirais que c'est un mélange de Mozer, de Di Méco, ce genre de garçon avec cette grinta », a expliqué, dans La Provence, un José Anigo à propos de deux joueurs historiques de l’OM, et qui n’y allaient pas de main morte sur le terrain.