C'est ce jeudi que la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel doit étudier les événements intervenus lors du récent match Marseille-Lyon au Vélodrome. Et ce rendez-vous est préparé de manière méthodique par les deux clubs, même si forcément c'est l'OM qui risque très gros dans cette histoire. A la veille de cette réunion à Paris, Jean-Michel Aulas a remis de l'huile sur le feu, estimant que l'Olympique de Marseille devait être lourdement sanctionné pour les incidents intervenus dans son stade.
« Il faut vraiment qu’il y ait des sanctions exemplaires. La preuve c’est que le premier début des sanctions a permis, à priori, à Vincent Labrune de régler, au moins sur sur le papier, son dispositif de relations avec les supporters. Ceci étant, je pense que les décisions qui doivent venir doivent faire en sorte d’éviter et d’éliminer à nouveau ce type d’incidents qui sont gravissimes. Je rappelle que nous avons joué dans un stade sans sécurité, je rappelle aussi que nous avons joué dans un stade où les joueurs étaient en danger, et que nous avons joué un match où visiblement ce n’est pas le plus fort sur le terrain qui a gagné. Sur la manière dont cela s’est passé, il y aurait beaucoup à redire. Ce n’est pas à moi de le dire parce que je suis concerné, mais j’espère que les gens qui étaient présents et qui ont vu l’ambiance dans laquelle se déroulait le match ne correspondait pas à la sécurité qui est réclamé pour des matches du championnat, ni à l’équité qui doit faire ses droits dans l’organisation du championnat de France. Si je vais venir à Paris jeudi ? Non. L’OL n’est pas concerné par la réunion de jeudi, si ce n’est que nous sommes les victimes », a expliqué, en conférence de presse, le président de l’Olympique Lyonnais, qui passera lui le 29 octobre devant cette même commission, tout comme Vincent Labrune, pour les propos tenus lors de cette même rencontre.