Entre la polémique du but refusé à l’OM contre Lyon (0-0, 29e journée) et la suspension réduite de Dimitri Payet, Jean-Michel Aulas et Vincent Labrune ont trouvé des sujets pour s’affronter par presse interposée ou sur les réseaux sociaux. Mais de là à dire que les deux hommes se font la guerre…
« Non pas du tout. C'est vraiment quelqu'un de sympathique, a tempéré le président de l’OL sur Radio Scoop, avant de réduire son homologue au rang d’élève. Bon il a moins d'expérience que moi donc c'est normal qu'il ait envie de regarder comme je pratique, d'essayer de s'en inspirer. Je ne vais pas lui donner tort. Pour défendre ses acquis, il faut quelques fois aller faire la guerre à l'extérieur c'est normal. Ce n'est pas notre cas, on a vraiment envie d'avoir d'excellentes relations avec Marseille. Quelques fois on est un peu concurrent sur le terrain, ça peut expliquer ce qui vous apparait être des réactions vis-à-vis de Marseille, mais en fait non. J'ai beaucoup d'admiration pour ce club qui a été le plus grand club français à une époque. »
Quant à l’agacement de Labrune concernant l’intérêt lyonnais pour ses joueurs en fin de contrat, Jean-Michel Aulas a tenu à remettre le dirigeant marseillais à sa place : « Il s'avère qu'ils ont un certain nombre de joueurs libres. Je ne sais pas si on aura les moyens de les convaincre. Mais en tout cas ce sont des joueurs de qualité et c'est normal que l'on s'y intéresse. Je ne pense pas que Vincent Labrune ait fait des reproches au CSKA Moscou, au club turc, au club mexicain ou italien qui s'y sont intéressés », a estimé Aulas au sujet d’André-Pierre Gignac, tandis qu’il convoite également Nicolas Nkoulou après avoir recruté Jérémy Morel.