Jean-Michel Aulas n’a pas apprécié, mais alors pas du tout, que les suspensions de Dimtri Payet et Zlatan Ibrahimovic soient allégées par la LFP, et le président de l’Olympique Lyonnais ne s’est pas contenté de Twitter pour le faire savoir. En effet, RMC a dévoilé un courrier électronique envoyé par Jean-Michel Aulas au directeur général de Ligue de Football Professionnel. Et dans cet email, le patron de l’OL conteste la manière dont cette remise de peine s’est passée, estimant que l’OM et le PSG avaient été « favorisés » par une utilisation abusive du règlement.
« Dans le cadre de la décision qui doit être prise par la LFP d'accepter ou non la proposition du CNOSF, vous avez décidé d'interroger individuellement les membres du bureau par téléphone. Or, si le bureau est bien l'organe compétent pour ce type de décision, il est impératif de le réunir effectivement (et non de solliciter individuellement les membres par téléphone), afin qu'un débat permettant d'identifier l'ensemble des tenants et aboutissants d'une telle décision puisse exister entre les membres et que la décision susceptible d'être prise puisse l'être en parfaite connaissance de cause hors la présence des clubs directement concernés. Par ailleurs, la conférence des conciliateurs ayant reconnu que la commission de discipline avait été régulièrement saisie, que la matérialité des faits était avérée et que le quantum de la sanction n'était pas manifestement disproportionné (voire même adapté puisqu'inférieur au barème), je ne vois pas comment une conciliation entre la Ligue et les clubs de Paris et Marseille pourrait être envisagée au détriment de l'ensemble des clubs participant à la même compétition et "subissant" la jurisprudence établie de la commission pour des faits similaires (pour rappel, l'OL pour des faits de même nature mais moins graves avait écopé de deux matches fermes pour Grenier et trois matches fermes pour Umtiti) et au détriment de sa propre commission de discipline ! », écrit Jean-Michel Aulas, qui tient à marquer le coup, histoire de pouvoir ressortir ce dossier au cas où…