Dans le cadre de son émission Enquête de foot, Canal+ a souligné les rapports de plus en plus étroits entre l'OM et le fonds d'investissement Doyen Sports. Pour Jean-Michel Aulas, l'Olympique de Marseille et Vincent Labrune devraient se méfier quand même.
Des rumeurs circulaient depuis des semaines sur le rôle de moins en moins occulte de Doyen Sports dans la gestion du mercato de l’Olympique de Marseille. Mais un reportage signé Canal+ a mis les points sur les « i » en dévoilant l’importance de ce fonds d’investissement dans le départ de Giannelli Imbula à Porto ou plus encore dans la venue de Michel sur le banc de l’OM. Dans cette enquête, le dirigeant de cette société basée à Malte indiquait qu’il était disponible pour continuer à aider l’Olympique de Marseille en contribuant aux montages de différentes opérations. Interrogé ce dimanche par Le Phocéen, Jean-Michel Aulas, qui a lui eu affaire à un fonds d’investissement dans le cadre du transfert de Sergi Darder, a conseillé à Vincent Labrune et l’OM de quand même faire très attention, craignant que les choses tournent éventuellement au vinaigre.
Aulas demande à l'OM d'être prudent
« Personnellement, je ne souhaite pas entrer dans ce système-là. Monaco l'a fait, car il bénéficie d'une fiscalité et de principes juridiques avantageux. Si l'OM le fait, je crains qu'il ne s'expose à des retours de bâtons dans les mois ou les années à venir, car tout ce qui touche aux transferts est très réglementé ici. Il faut être très prudent avec ce genre de choses, surtout lorsque l'on représente comme nous des investisseurs côtés en bourse. Je ne dis pas que c'est fondamentalement une mauvaise chose, mais c'est comme l'utilisation d'agents mandatés par les clubs, ce sont des choses qui font l'objet d'une attention toute particulière du monde judiciaire. C'est là qu'il faut être prudent. Maintenant, je ne sais pas du tout si le fonds dont vous parlez intervient à Marseille, ce ne sont que des bruits », a indiqué le président de l’Olympique Lyonnais, conscient que tout cela allait être étudié de près par les autorités financières.